Les instruments traditionnels du forró sont le triangle, l’accordéon et le zabumba (gros tambour plat), parfois accompagnés d’un pandeiro (sorte de tambourin). La musique est presque toujours accompagnée par le chant des musiciens.
La plupart du temps, les chansons parlent d’amour, le forró étant une forme musicale entrainante et gaie, sur un tempo relativement rapide, ou plus lent.
De nombreux orchestres de forró se produisent un peu partout dans le nord-est du Brésil, mais cette musique est également une tradition populaire que l’on entend jouée par des groupes improvisés durant le carnaval par exemple. S’il est typique du nord-est du Brésil, le forró gagne progressivement le reste du pays en suivant les émigrants venant du nord; en particulier dans les états de Rio de Janeiro et de São Paulo.
Ce genre musical provient d’un mélange du tambour indien des précolombiens et de l’accordéon des colons européens. Il s’approche d’autres formes musicales comme les duels verbaux occitans, dont les versions modernes se sont enrichies par la suite, comme en témoignent quelques compositions des Bombes 2 Bal ou des Fabulous Trobadors du sud-ouest français (Toulouse). Il existe également un groupe suédois qui s’appelle Forró do Simão.
Les artistes brésiliens traditionnels les plus représentatifs de ce genre de musique sont Dominguinhos, Jackson do Pandeiro et Luiz Gonzaga entre autres.
Le forró est à la base une danse de couple.
Le pas de danse est relativement simple : deux pas à gauche, deux pas à droite. Le cavalier donne l’impulsion à sa partenaire, et peut faire décrire au couple des virages parmi les autres couples de danseurs.
Le pas peut être posé, mais il est plus fréquemment sautillant quand on le voit dansé par des couples expérimentés au Brésil.